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Paule Verlaine
Paul VERLAINE
1844 - 1896Vers sans rimes
Le bruit de ton aiguille et celui de ma plume
Sont le silence d'or dont on parla d'argent.
Ah ! cessons de nous plaindre, insensés que nous fûmes,
Et travaillons tranquillement au nez des gens !
Quant à souffrir, quant à mourir, c'est nos affaires
Ou plutôt celles des toc-tocs et des tic-tacs
De la pendule en garni dont la voix sévère
Voudrait persévérer à nous donner le trac
De mourir le premier ou le dernier. Qu'importe,
Si l'on doit, ô mon Dieu, se revoir à jamais ?
Qu'importe la pendule et notre vie, ô Mort ?
Ce n'est plus nous que l'ennui de tant vivre effraye !
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Commentaires
un très beau poème de Paul Verlaine merci pour le partage je te souhaite de passer un très bon week end et surtout prend soin de toi ma douce fée
gros bisous à toi et câlins à futé de ton amie
Béa
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Samedi 30 Mars 2019 à 10:13
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Merci du bon partage, Patricia !
Bon samedi,
Bisous♥