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    Un sourire a plus  d'un point commun avec l'hirondelle, et même s'il

    ne fait pas toujours le printemps, bien souvent  il l'annonce.

    Damien Bernard

     


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  • L’homme et l’oiseau se regardèrent.
    – Pourquoi chantes-tu ? Lui dit l’homme.
    – Si, je le savais, dit l’oiseau,
    Je ne chanterais plus peut-être.

    L’homme et le chevreuil se croisèrent.
    – Pourquoi joue-tu ? Demanda l’homme ?
    – Si je le savais, dit la bête,
    Est-ce que je jouerais encore ?

    L’homme et l’enfant se rencontrèrent.
    – Pourquoi ries-tu ainsi ? dit l’homme
    – Si je le savais,dit l’enfant,
    Est-ce que je rirais encore ?

    Et l’homme s’en alla, pensif.
    Il passa près du cimetière.
    – Pourquoi penses-tu ? dit un if
    qui poussait dru dans la lumière.

    Et, pas plus que l’oiseau dans l’ombre,
    Que le chevreuil de la clairière
    Ou que l’enfant riant dans l’air,
    L’homme ne put rien lui répondre.

    Maurice Carême


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    Quand on aime quelqu'un on a toujours quelque chose à lui dire, ou à lui écrire, jusqu'à la fin des temps 

     

    Christian Bobin


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  • Demain, dès l’aube…

    Victor Hugo
    Laurits Andersen Ring, Route à Naestved, 1890
    Laurits Andersen Ring, Route à Naestved, 1890

     

    Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
    J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
    Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

    Victor Hugo, extrait du recueil «Les Contemplations» (1856)


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  • instant  impensable réalité destin fugues oiseaux fermer quitter 

    Défi écriture no 52 Chez Ghislaine

     

    Les instants de ma vie sont intenses....

    J'ai affronté toutes les embûches que m avait réservé mon destin 

    Très jeune, j ai fondé une famille qui très vite comme les petits oiseaux ont quitté le nid ou ont fugué ....

    L'impensable  pour moi avec mon esprit famille ...

    c 'est une réalité pourtant 

    j ai compris depuis qu'ils ont aussi le droit de voler de leurs propres ailes 

     la parenthèse est fermée...

    la vie continue ... profitons tous un maximum

     Elle est  belle la vie 

    Patricia  

    atelier de gigi

     


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